Elections partielles : une étude intéressante sur les derniers scrutins.

Depuis les élections régionales, il y a eu une vingtaine de scrutins locaux, que ce soit des cantonales, des municipales ou des législatives. L'étude de ces élections intermédiaires est souvent instructive car elle donne une indication sur l'état réel de l'opinion. C'est ce que fait ce document publié par IFOP et la lettre d'opinion http://www.ifop.com/media/pressdocument/227-1-document_file.pdf.

Outre la persistance d'une forte abstention, les enseignements sont multiples. On constate que la gauche a le vent en poupe, mais le PS s'effrite au profit des écologistes et du Front de gauche. A droite, l'UMP subit les contrecoups de l'impopularité du pouvoir mais reste hégémonique, tandis que le FN reste à un niveau élevé, même si ce n'est pas pour l'instant la percée que l'on nous prédit.

Bref, bonne lecture.

Comments

[leunamme]

Sylvie,
oui, mais il faut remarquer que le FDG progresse en l'absence du NPA. Ce qui prouve qu'une alliance est inéluctable.

Putt Bill,
je ne suis pas d'accord avec toi, dans la mesure où les cantonales ont toujours été le meileur indicateur pour la présidentielle.

[Putt Bill]

Bonne ou pas, j'en ai fait une toute lecture...
... C'est juste un conte (à s'endormir debout) qui tente de convaincre que ces petits gestes sont de grands mouvements... De la gesticulation grossière et maladroite par l'amplitude, à la limite. Ca vaut ce que ça vaut au pays des ifopiens et piennes.

Pour le reste, je note - moi - que les électeurs votent en regardant en arrière... Le passé...
On ne "vote" pas, on sanctionne quand au contraire, il convient de fouiller, de disséquer les programmes les programmes électoraux. C'est là l'avenir, là que ça se passe... Ou plutôt que ça ne se passe pas devrais-je dire, malheureusement! Les programmes électoraux, dans leur grande majorité, sont beaucoup de diarrhées verbales, un méchant amalgame qui synthétise les "conneries des autres" truffées de fausses promesses impossibles à tenir.

On parle beaucoup de la "responsabilisation" du citoyen, de sa pédagogie... D'une certaine façon, c'est contreproductif de maintenir en l'état la "défi-science" de l'électeur/trice. En ceci qu'il/elle se sanctionne, se désavoue d'abord lui/elle même, d'une élection à l'autre. Et hypocrite aussi en ceci qu'on le/la laisse croire que ses "choix" font avancer tout le monde...

Et au final, d'une certaine façon injuste... En date d'aujourd'hui, nous avons eu le sakorzisme, LES crises, etc. Or, ces votes sanctionnent aujourd'hui des faits et événements politiques et sociaux, récents, que rien ne permettaient de prévoir.
Toujours selon le même point de vue, n'est-ce pas dès lors un peu CON ?

Si je devais montrer une direction, celle d'inciter nos candidats à plus de "véracités" dans leurs programmes, plus de lisibilité, plus d'honnêteté aussi! Et aux électeurs et trices dans le même temps de se montrer plus "interressé-e-s", plus lecteurs/trices des dits programmes électoraux!
... Sanctionner un passé proche, ce n'est pas regarder l'avenir!

[sylvie]

pour cette étude intéressante et qui démontre bien la dynamique possible avec le FDG et la marge de progression envisageable pour les mois à venir.