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5 octobre 2008

Un mini sommet européen pour rien.

A lire les journaux de ce dimanche matin, on a l'impression que le sommet européen à quatre (France, Italie, Allemagne, Royaume-Uni) qui s'est tenu hier a donné lieu à de grandes décisions propres à changer le cours de la crise. Pourtant, il n'en est absolument rien, et la presse fait de nouveau preuve de son allégeance au pouvoir, mais bon sur ce sujet, on aura malheureusement l'occasion de revenir.

En premier lieu on peut s'interroger sur les raisons de ce sommet à 4. Au nom de quoi écarter les 23 autres pays ? L'Espagne, la Pologne de par leur poids économique ou leur population n'auraient pas eu leur place ? L'impression qui ressort, c'est qu'une fois encore, les pays riches et puissants essayent d'imposer leurs vues aux autres.

Ensuite, quelles sont les décisions réellement prises lors de cette réunion ? Principalement des déclarations d'intention, des promesses donc ; et on sait depuis Charles Pasqua que ces dernières n'engagent que ceux qui y croient (rappelons-nous d'ailleurs qu'à ces débuts Nicolas Sarkozy faisait parti de la garde rapprochée de Charles Pasqua).

En plus, il est fait grand cas dans la presse sur l'accord obtenu par la France pour assouplir les critères de Maastricht. Outre le fait que l'on puisse s'interroger sur le bien fondé économique d'une telle mesure, les premières déclarations de Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, prouvent que l'assouplissement n'est pas encore mis en place.

Egalement, l'attitude de certains pays comme l'Irlande démontre que l'unité européenne face notamment aux Etats-Unis est loin d'être une réalité.

Finalement, sous l'impulsion de l'hyper agité président de la République Française, les principaux dirigeants européens auront surtout occupé le devant de la scène, histoire de masquer leur incapacité à réformer réellement ce système qu'au final ils défendent tous.

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Commentaires
L
A Jacques,<br /> merci<br /> <br /> A Catherine et Jihelpe,<br /> J'ai vu l'émission Ripostes de Dimanche, et Besancenot a eu ce mot très juste : on privatise les bénéfices et on socialise les pertes. C'est exactement ce qui se passe en ce moment<br /> <br /> A Fanette,<br /> ben oui, comme tu dis, de la com, toujours de la com.
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F
Comme je suis de bonne humeur au moment où j'écris, et je me demande bien pourquoi, je pouffe. Oui, les grands de ce monde, ils se réunissent, ils bouffent bien, ils discutent, ils déclarent des trucs à la télé avec des airs graves, mais ils ne sont pas plus avancés que vous et moi. Ils jouent à être des gens sérieux, mais en fait rien du tout. Un château de cartes.
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J
J'ai trouvé ce sommet très révélateur. <br /> Où on nous annonce que les gouvernements ne laisseront pas tomber les banques et les grands groupes financiers...<br /> Que l'on va donner l'argent public au privé -ce qui se fait déjà, certes, mais là sur une plus grande échelle- ..<br /> Et il faudrait qu'on applaudisse !<br /> Et malheureusement, je ne rêve pas !
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C
Entendu à la radio "il sera demandé aux actionnaires des banques de participer" c'est quand même bien la moindre des choses non ? On ne va pas éponger leurs pertes avec nos impôts et les laisser engranger des bénéfices ce serait un comble.
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J
Parfait !<br /> <br /> jf.
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