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29 mai 2011

Le concombre provoque une crise sanitaire qui devrait nous interroger sur nos habitudes alimentaires.

Depuis quelques jours, dans différents pays d'Europe, plusieurs personnes sont mortes victimes d'une bactérie dangereuses. De nombreuses autres ont été gravement malades. Il apparaitrait que la cause en soit un concombre produit en Espagne. Le concombre masqué est devenu tueur ! (oui, je sais, elle était facile mais je n'ai pas résisté). Je n'épiloguerai pas sur les conditions de production en Espagne, même si à titre personnel, je trouve qu'avec les méthodes surintensives en rigueur dans ce pays, il ne faut pas s'étonner qu'il y ait un jour des problèmes.

Par contre, c'est le fait même que ces concombres soient espagnols qui m'interroge. Et je m'étonne d'ailleurs que personne n'ait soulevé cette question. Eh oui ! En France, en Allemagne, en Suède, ils n'y a pas de production locale ? Et si par exemple le concombre ne se produisait pas en Suède (j'avoue que mes connaissances dans le somaine sont limitées), il évident que ce légume est tellement indispensable à l'alimentation des scandinaves qu'il ne peut être remplacé pas un produit local.

 En quelques années nos habitudes alimentaires ont été bouleversées. Désormais, on peut manger n'importe quel fruit ou légume n'importe quand. Peu importent les saisons, peu importent les terroirs. Parce que le concombre espagnol, pour atterir sur une assiette allemande ou suèdoise, il n'y va pas à pied ! Mais le plus souvent en avion ou en camion. Bonjour la pollution !

En plus de cela, cette demande internationale encourage la concurrence agressive entre producteurs, et donc l'agriculture intensive, mais aussi l'exploitation des ouvriers agricoles, souvent clandestins, souvent venus d'Afrique, et quasiment toujours payés au lance-pierre (et ce n'est pas une spécificité espagnole), il faut en effet pouvoir rentabiliser tout cela.

Commençons par redécouvrir les produits de saison, cultivés chez des producteurs locaux, et on s'apercevra, comme par hasard, qu'il y a moins de problèmes sanitaires ! Et accessoirement, cela ne coûte pas forcément plus cher.

 

Sur d'autres sujets :

Jacques nous informe de la sortie imminente d'un livre important sur Marine Le Pen.

La gauche alternative choletaise s'alarme d'un nouveau code forestier au Brésil qui va encourager la déforestation.

Les échos de la gauchosphère se réjouissent de la démission de Georges Tron.

Un peu d'opérette chez Jef.

 

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Commentaires
L
Eh oui, l'homme détruit tout : la faune, la flore, même les bactéries.
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J
L'évolution des bactéries devrait être un réel problème à étudier dans la cadre de la biodiversité.<br /> On connaît un certains nombre d'aspèces disparues par l'action de l'homme. On a pu constater les conséquences. Mais ce qu'on sait est lié à ce qu'on voit. Or, au niveau des bactéries, on ne voit que l'infime partie qui nous préoccupe, c'est-à-dire celle du médical.<br /> <br /> On peut penser que le nombre d'espèces de bactéries détruites par l'homme est bien plus important que celui des animaux à taille anthropique. Il s'ensuit que des déséquilibres profonds ont affecté le fonctionnement écologique de ces formes de vie. Au niveau des bactéries, l'adaptation peut être très rapide car l'adaptation est liée à la vitesse de reproduction (20 minutes pour certaines espèces).<br /> <br /> Ainsi, on peu imaginer qu'une très importante redistribution des cartes de la vie a eu lieu et à lieu à ce niveau. L'impact négatif des bactéries est très faible, mais on peut toutefois craindre que certaines souches dangereuses pour l'homme émergent. Evidemment, à ce niveau de complexité, on pourra difficilement impliquer l'activité de l'homme. Ce qui permettra aux tenants du système actuel de prendre des mesures allant dans le sens de leurs intérêts, sous couvert de santé publique.
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L
Effectivement, et ce n'est probablement pas un hasard si on apprend que cette bactérie résiste aux antibiotiques.
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J
Il y a même pire !<br /> La prestigieuse revue médicale "The Lancet" dans son édition du 7 avril dernier vient de révéler que VINGT CINQ MILLE personnes meurent chaque année en Europe à cause d'une bactérie résistante aux antibiotiques.<br /> "The Lancet" explique:<br /> "C'est l'agriculture qui pose désormais le plus gros problème".<br /> Non seulement on pique le bétail malade aux antibiotiques mais en plus on en met aussi dans ses aliments puisqu'ils ont l'avantage de le faire grossir plus vite....!<br /> <br /> Il paraît que seul le miel pourrait venir à bout de ces bactéries antibiorésistantes parce que les abeilles sécrétent un tas d'enzymes antibactériennes.<br /> <br /> Malheureusement, du fait des pratiques de l'agriculture, il y a a de moins en moins d'abeilles.<br /> On n'en sort pas !<br /> <br /> jf.
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L
Avec cet événement on se rend compte à quel point le capitalisme a envahi même nos gestes les plus anodins, comme celui de se nourrir.
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