Le Front National n'a pas changé : il suffit de voir ses alliés en Europe pour le comprendre.
Marine Le Pen aurait dédiabolisé le Front National. Avec elle, ce parti deviendrait fréquentable, compatible avec les idées républicaines, il ne serait plus d'extrême droite, mais de droite radicale. Cela doit être vrai puisqu'elle a porte ouverte dans tous les médias et que désormais de nombreux journalistes et commentateurs lui font des courbettes. A défaut d'avoir changé, le Front National est devenu médiatico-compatible. Tout cela n'est que façade, évidemment. Comme le dit le bon sens populaire, en voyant qui vous fréquentez, on comprend qui vous êtes. Cela s'applique très bien dans le cas présent.
Madame Le Pen a décidé de chercher des alliés au niveau européen, et les premiers desquels elle se rapproche sont en Belgique. Le Vlaams Belang, parti d'extrême droite flamand pour être précis (voir ici). Ce parti vient de proposer au Sénat belge une proposition de loi réhabilitant les personnes ayant collaboré avec l'occupant nazi pendant la seconde guerre mondiale (voir là). Au moins comme prise de position, on ne peut faire plus clair.
On voit donc que Mme Le Pen est sélective dans ses actions judiciaires : elle porte plainte contre ceux qui la traite de fasciste (Jean-Luc Mélenchon), tandis qu'elle en fréquente d'autres qui réhabilite des fascistes. Est-ce que messieurs Carlier, Zemmour ou autres Ménard auront le courage d'en parler ?
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