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25 août 2009

Bonus : opération com' à l'Elysée.

Nicolas Sarkozy reçoit les patrons des grandes banques pour la septième fois en un an. L'objectif de cette entrevue est clamé sur tous les toits : faire la leçon aux banquiers et les obliger à tenir leurs engagements sur les rémunérations des traders et les prêts aux entreprises et aux particuliers.

A lire les manchettes des journaux, toujours prompts à faire la promotion du locataire de l'Elysée, la rodomontade va être sévère. Il faut dire que pour le verbe et pour les coups de gueule devant les caméras, Nicolas Sarkozy est très fort. Avec un certain succès parfois, puisque depuis le début de la crise, il a bien donné l'impression que la France donnait le tempo, et il a presque réussi à faire croire que des réformes en profondeur du système financier étaient engagées. Entre les plans de relance à coups de milliards, les injonctions à la mobilisation faites aux puissants de ce monde, et les mise en scène médiatiques, tout le monde à oublié qu'au-delà de la forme, ce qui importait, c'était le fond.

Or, sur le fond, on s'aperçoit aujourd'hui, qu'il n'y a jamais rien eu. Un an après le début de la crise, on peut commencer à faire un bilan. Et il est bien pauvre. Les banques ont touché des milliards qui ne se retrouvent pas dans l'économie puisque les prêts aux entreprises et aux particuliers sont toujours en berne. Par contre, les revenus des traders, eux, se portent bien. De même, les sociétés off-shores et les paradis fiscaux continuent à oeuvrer comme avant, en toute impunité. Bref, pendant que le président gesticule, les affaires continuent.

Un président, qui devant la colère qui monte n'a d'autres choix que de continuer le show. Pas sûr que les Français continuent à être dupes très longtemps. Ce pouvoir si prompt à aider les puissants se fait particulièrement discret sur les délocalisations et autres plans sociaux abusifs. Rien de surprenant de la part d'un gouvernement libéral. Et raison de plus pour maintenir cette politique de communication le plus longtemps possible.

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Commentaires
L
A Puttbill,<br /> c'est vrai que 7 fois en moins d'un an, cela commence à devenir suspect. Carla devrait se méfier.<br /> <br /> A Gballand,<br /> Vous retardez, chère amie, il me semble que le G20 de Pittsburgh sera dejà le ter.
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G
Heureusement le G 20 bis va mettre de l'ordre dans tout ça, et puis il y aura un G 20 ter, au cas où ça ne suffirait pas...
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P
"Nicolas Sarkozy reçoit les patrons des grandes banques pour la septième fois en un an."<br /> <br /> Sept fois et toujours pas d'orgasme? Faut-il qu'il soit mauvais amant ou les banqiers très putes de luxe... Ouais, je sais, j'ai dit "ou" quand j'aurais pu dire "et"...
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