Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
rêver de nouveau
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 244 021
3 septembre 2008

L'affaire du Clavier Corse !

Ce qu'il y a de bien avec les hommes politiques de ce pays, c'est que quand il y a une connerie à faire, ils la font. Mais en plus, comme ce sont des surdoués, en général, ils la font en Corse, là où cela a le plus de chance de faire du bruit. Et Sarkozy y est donc allé de sa "grosse boulette" corse.

L'histoire est simple. Des nationalistes occupent le jardin de la villa corse de l'acteur Christian Clavier. Ces manifestants sont visiblement pacifiques, ne commettent aucune dégradation. Et comme en Corse tout peut s'embraser très vite, le commissaire chargé de la sécurité sur l'île a la sagesse de ne pas faire intervenir les forces de l'ordre, histoire de ne pas envenimer l'affaire. Si tout en était resté là, l'évènement n'aurait pas valu plus d'une dépêche en bas de page de la presse locale. Sauf que voilà : l'acteur est un grand ami du président, lequel se sentant visé et humilié par cet acte (là, c'est moi qui interprète, mais vu le personnage, je ne dois pas être loin de la vérité) réplique en mutant manu militari l'officier de police.

Bon, je l'avoue, ma première réaction a été d'en rire, tant l'acte de Nicolas Sarkozy paraît disproportionné par rapport à la faute initiale. Mais ensuite, une fois la rigolade passée, on s'aperçoit que cet mutation forcée est loin d'être anodine, et en dit très long sur la façon dont le président de la République exerce le pouvoir. Alors, je pose la question : quand dans un pays un haut fonctionnaire de l'Etat est déchu de ses fonctions sans débat, sans concertation, par la seule volonté du prince pour protéger et défendre ses amis, lesquels deviennent donc de fait au-dessus des lois, ce pays doit-il encore être considéré comme une démocratie ?

Publicité
Commentaires
L
A Jérome,<br /> tu as probablement raison, sa pratique n'est anticonstitutionnelle, cependant, il me semble qu'elle rompt avec les usages. Cela nous permet cependant de découvrir es failles de la constitution et de comprendre que la 5ème République est bien l'émanation d'un pouvoir fort.
Répondre
J
On peut effectivement discuter du caractère juste ou injuste de la Constitution, mais pas de sa légalité. C'était pour répondre au fait que tu disais que Sarko se place au dessus des lois. Je trouve que son comportement est suffisamment critiquable en lui même sans l'exagérer justement. Il faut le critiquer, mais en disant qu'on n'est plus en démocratie, alors qu'il reste dans les limites de la Constitution, je trouve que ça dessert ton propos, laisse le forcer le trait, être caricatural sans toi tomber dans l'excès.
Répondre
L
Oui, il a le droit de le faire puisque la constitution l'y autorise. Mais est-ce que la constitution est juste ?
Répondre
L
Et dans le même temps où certains sont surprotégés à cause de leurs amitiés, on met en place des fichiers (Edvige, Cristina) qui contiendront potentiellement des données strictement privées (orientations sexuelles, vie religieuse, etc.) sur les autres.<br /> En moins d'un an nous avons basculé dans l'ére de la suspicion pemanente et de la loi du talion.
Répondre
V
C'est répugnant!
Répondre
rêver de nouveau
Publicité
Publicité