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2 septembre 2008

Petit retour sur le RSA !

Dans un premier temps, à l'instar de beaucoup de personnes, je me suis satisfait de l'instauration du RSA que je voyais comme un moyen de sortir de la précarité. Avec le recul, je trouve que les effets néfastes de cette mesure l'emportent largement, et le fait que l'on ait pu ici ou là célébrer le RSA comme un projet de gauche en dit long sur la dérive de la pensée socialiste.

Dans un premier temps, le RSA ne concerne que ceux qui retrouvent un travail, à temps partiel donc précaire, la plupart du temps. Ceux qui n'en ont pas et qui sont dans les plus grandes difficultés ne sont donc pas concernés. Par contre pour les chômeurs de longue durée, on a bien prévu de leur compliquer la vie en renforçant les contrôles.

Ensuite, le RSA va certes rendre l'accès au travail plus attractif dans un premier temps. Mais il va surtout maintenir les travailleurs dans la précarité. Qui peut croire que les entreprises auront intérêt à faire évoluer des salariés qu'elles peuvent payer au rabais, l'Etat prenant en charge une partie du revenu. On nous répond qu'il faut que les entreprises jouent le jeu, bien, mais il n'y a aucun dispositif qui les y contraindra. Et l'esprit de solidarité et de civisme des patrons de ce pays, excusez-moiexcusez-moi, mais je demande encore à voir.

Enfin, il y a la question du financement du RSA, qui coûte très cher. Ce sera par une nouvelle taxe payée uniquement par les classes moyennes, puisqu'en seront exclus ceux qui bénéficient du paquet fiscal, donc les plus riches. A l'heure où nous traversons une crise économique, sociale, identitaire importante, où l'esprit de solidarité s'étiole face aux coups de butoir de l'individualisme, on dresse une fois de plus les Français les uns contre les autres. Et ce sont toujours les mêmes qui échappent au devoir de solidarité.

Pour plus d'infos, on peut aller ici, http://www.plumedepresse.info/, ou encore là,

http://horizons.typepad.fr/accueil/2008/08/la-face-cache-d.html#more

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Commentaires
L
A Lucide,<br /> <br /> le principal effet secondaire est clair, maintenir les précaires dans la précarité.<br /> <br /> A Charlotte,<br /> <br /> J'irai plus loin que vous : l'objectif est à terme de faire que l'ensemble de la société soit précariser. Une société précaire qui a peur du lendemain ne se rebelle pas.<br /> <br /> A Motpassant,<br /> <br /> Merci à vous, parce que vous m'avez donné l'idée d'un de mes prochains billets (dans les jours à venir, mais pas tout de suite). Ce billet sera donc ma réponse, et je vous démontrerai que des solutions, il y en a, mais elles vont à l'encontre de la pensée unique.
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M
Une fois de plus que proposez-vous ?<br /> <br /> Martin Hirsch est quelqu'un de sérieux qui a beaucoup travaillé la-dessus. Pourquoi ne pas choisir l'option de se dire que cela va aider les bénéficiaires et non, à l'avance, de mettre en avant des lacunes inévitables quand on attaque un tel problème.<br /> <br /> Une partie du financement, je rappelle que ce n'est pour le moment qu'une proposition me semble-t-il, serait prélevée sur les revenus du capital et reviendrait à 20 euros par personne.<br /> <br /> Cela est-il réellement insupportable ?
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C
Maintenir les plus pauvres dans la précarité, mais aussi y amener les classes dites moyennes petit à petit, (voir les nouvelles dispositions sur le code du travail).<br /> Merci de ta visite, excellente journée.
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L
Comme je me méfie de big brozeur comme de la peste, je me demande quels seront les "effets secondaires" du RSA pour celui qui en bénéficiera.<br /> Ciel gris à l'ouest. Les quelques hautes personnalités européennes venant blabater ici sur les transports pendant 2 jours, vont, parait-il, se promener à vélo (avec cortège de gardes du corps)! Dans sa tombe Michel Crépeau va pouvoir se marrer un peu...<br /> Bonne semaine à toi,
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