Nicolas Sarkozy baisse dans les sondages.
3 sondages ces derniers jours, et trois qui donnent la cote de popularité de Nicolas Sarkozy en baisse. Enfin, et c'est tout à fait normal me direz-vous, avec la politique catastrophique qu'il mène. Et pourtant, ce n'est pas là le plus important.
Non, car si on regarde plus près les chiffres donnés, entre 48 et 54 % d'opinions favorables, après 7 mois de présidence, cela reste un score honorable (je note au passage que les fortes différences d'un sondage à l'autre devraient nous interroger sur la pertinence desdits sondages). Mais ce qui est intéressant ici, c'est la force et la virulence des commentaires journalistiques sur cette baisse.
Cette information a été reprise en boucle toute la journée, et elle a fait le plus souvent l'ouverture des journaux. Tous les qualificatifs ont été utilisés : baisse, chute, dégringolade, camouflet, etc. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la presse Française ne nous avait pas habitué à autant d'irrévérence.
Tout se passe comme s'il y avait un changement d'attitude de la part des médias face à Nicolas Sarkozy. Et on ne peut s'empêcher de penser à Jean François Kahn, et à sa théorie des 3 L : la presse lèche, lâche, puis lynche. Serions-nous passés à la phase 2 ?