La Hausse du prix du pétrole.
Les prix du pétrole ne cessent de monter. Je n'en connais pas très bien les raisons, mais ce que je comprends à peu près, c'est qu'il y a derrière tout cela des gens et des entreprises qui en tirent des bénéfices colossaux.
Mais, cette augmentation, et la diminution programmée des réserves de pétrole, entraînent au nom de l'écologie, des changements de comportement, qui pourraient s'avérer au final catastrophiques pour la planète et les populations.
Le développement des biocarburants est, il est vrai, une solution face au réchauffement de la Terre. Mais dans le même temps, en Europe, le fait que l'on réserve une partie des cultures de céréales pour les carburants provoque une pénurie des mêmes céréales pour la consommation, et donc une envolée de leurs prix. Au Brésil, 40 % des carburants sont aujourd'hui d'origine végétale, et une grande partie du reste des cultures partent à l'exportation, essentiellement vers l'Europe pour combler les manques de cette dernière. Résultat, il y a là aussi une pénurie des produits alimentaires de base. Le risque est grand désormais de voir le retour de famines massives, là où elles avaient disparues.
En Indonésie, ce sont les forêts tropicales que l'on détruit, entraînant la disparition d'une faune et d'une flore unique et exceptionnelle. Tout cela pour planter à la place des palmiers, dont on tire une huile nécessaire aux biocarburants.
Mais voilà, les humains continuant à toujours consommer plus, à prendre la croissance du PIB comme indice de développement, il leur faut bien essayer de trouver de nouvelles sources d'énergie, car le pétrole augmente, et il n'est de plus pas éternel. A continuer ainsi, il devient presque évident que nous sommes au bord d'un précipice et que nous continuons d'avancer droit dessus.
A mon sens, et au risque de me répéter et de paraître redondant, je ne vois qu'une seule solution. Elle consisterait en un changement radical de nos modes de vie et surtout de notre vision économique. Revenir à une agriculture moins industrielle, à des productions locales, à une économie basée sur la satisfaction des besoins des populations, et non plus sur la recherche systématique du profit. Mais de cela, il n'est évidemment pas question pour l'instant, et les conclusions du Grenelle de l'environnement en attestent, puisqu'aucune mesure ne remet en cause la situation des grands groupes industriels, auxquels on ne veut visiblement pas s'attaquer.