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6 novembre 2007

La Hausse du prix du pétrole.

Les prix du pétrole ne cessent de monter. Je n'en connais pas très bien les raisons, mais ce que je comprends à peu près, c'est qu'il y a derrière tout cela des gens et des entreprises qui en tirent des bénéfices colossaux.

Mais, cette augmentation, et la diminution programmée des réserves de pétrole, entraînent au nom de l'écologie, des changements de comportement, qui pourraient s'avérer au final catastrophiques pour la planète et les populations.

Le développement des biocarburants est, il est vrai, une solution face au réchauffement de la Terre. Mais dans le même temps, en Europe, le fait que l'on réserve une partie des cultures de céréales pour les carburants provoque une pénurie des mêmes céréales pour la consommation, et donc une envolée de leurs prix. Au Brésil, 40 % des carburants sont aujourd'hui d'origine végétale, et une grande partie du reste des cultures partent à l'exportation, essentiellement vers l'Europe pour combler les manques de cette dernière. Résultat, il y a là aussi une pénurie des produits alimentaires de base. Le risque est grand désormais de voir le retour de famines massives, là où elles avaient disparues.

En Indonésie, ce sont les forêts tropicales que l'on détruit, entraînant la disparition d'une faune et d'une flore unique et exceptionnelle. Tout cela pour planter à la place des palmiers, dont on tire une huile nécessaire aux biocarburants.

Mais voilà, les humains continuant à toujours consommer plus, à prendre la croissance du PIB comme indice de développement, il leur faut bien essayer de trouver de nouvelles sources d'énergie, car le pétrole augmente, et il n'est de plus pas éternel. A continuer ainsi, il devient presque évident que nous sommes au bord d'un précipice et que nous continuons d'avancer droit dessus.

A mon sens, et au risque de me répéter et de paraître redondant, je ne vois qu'une seule solution. Elle consisterait en un changement radical de nos modes de vie et surtout de notre vision économique. Revenir à une agriculture moins industrielle, à des productions locales, à une économie basée sur la satisfaction des besoins des populations, et non plus sur la recherche systématique du profit. Mais de cela, il n'est évidemment pas question pour l'instant, et les conclusions du Grenelle de l'environnement en attestent, puisqu'aucune mesure ne remet en cause la situation des grands groupes industriels, auxquels on ne veut visiblement pas s'attaquer.

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Commentaires
L
A Poliblog,<br /> vous mettez le point sur un des dangers que j'ai oublié. La raréfaction du pétrole entraîne les grandes puissances à vouloir exploiter des territoires jusque là vierges de toutes implantation humaines : l'Alaska, les pöles, la Sibérie. Tout cela au risque de nouvelles pollutions qui pourraient s'avérer fatales pour de nombreuses espéces animales, pour l'équilibre des écosystèmes, voire pour la planète elle-même.<br /> <br /> A Florent, <br /> vous avez entièrement raison sur les agrocarburants de la deuxième génération. Et je rajouterais en plus qu'il faut donner crédit à Sarkozy de vouloir privilégier ces carburants.
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F
Un article très clair en effet. C'est bien d'aborder ces sujets et de corriger les mensongs des médias sur les agrocarburants (parler de biocarburants est une fumisterie et entretient une certaine confusion). Vous oubliez cependant de citer certains problèmes causés par les agrocarburants actuels, et en plus, le fait qu'ils ne sont pas efficaces sur le changement climatique (certains disent même qu'ils l'aggravent). Voir mon article en lien. <br /> (Par contre la seconde génération d'agrocarburants pourrait avoir son intérêt, et le Grenelle de l'Environnement a promis de soutenir la recherche en ce sens... malheureusement sans remettre en cause le développement de la première génération).
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P
;-)<br /> <br /> A-propos du prix du pétrole, il est clair que personne ne prend le phénomène au sérieux, pourtant il ne peut qu'empirer. La source se tarit, on le sait, et pour tenir leur rang (et continuer aussi d'exercer la pression qu'ils exerçaient déjà depuis de nombreuses années sur les pays développés), les producteurs sont mathématiquement condamnés à extraire "toujours moins" (pour prolonger la durée de vie de leur commerce), ce qui ne pourra qu'entraîner qu'une élévation des prix, qui s'ajoutera elle-même à une hausse mécanique qui naît naturellement de la spéculation (elle va s'intensifier à mesure que la production va diminuer). Il n'y aura aucune limite à l'ascension du prix du pétrole, car aujourd'hui beaucoup trop de choses marchent avec cette énergie "fossile", dont on savait pourtant qu'elle allait bien finir par disparaître un jour... On a pourtant la technologie pour chercher des alternatives, mais là non plus on ne fait rien, alors comme tu le dis, "on" (les pays développés) va droit dans le mur, et il pourrait même arriver beaucoup plus vite que prévu, car comme le notent des spécialistes du sujet qui ne vivent pas que de la désinformation, personne ne connaît véritablement le niveau des réserves, tout ce que l'on sait est qu'elles sont de plus en plus basses (quoi de plus logique ?)... d'où la ruée sur l'Alaska, et une multitude d'autres conséquences gravissimes, comme l'abandon de certaines cultures au profit d'autres, dans le but de produire de l'énergie au lieu de nourrir ceux qui ont déjà faim. La boucle est bouclée avant même qu'on ait commencé à couper la ficelle : probable qu'avant de passer l'arme à gauche, nous vivrons une guerre mondiale, qui changera la face du monde tel que nous le connaissons.<br /> <br /> Pas glop.
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L
Merci pour ton gentil commentaire. tu es ma plus ancienne et ma plus fidèle lectrice. Puisses-tu venir encore très longtemps.<br /> A bientot, sur mon blog, ou le tien.
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V
J'aime bien venir chez toi.<br /> Tu expliques correctement les choses. Ton blog est accessible à tous, et tes billets pelins de bon sens.<br /> <br /> Je dis ça... parce que depusi le temps que je viens, je ne te l'avais jamais dit!
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