Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
rêver de nouveau
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 244 009
23 octobre 2009

Et si Jean Sarkozy avait renoncé par peur de n'être pas élu ?

Je propose simplement que l'on étudie cette supposition : Jean Sarkozy a renoncé pour éviter le camouflet d'une défaite à l'élection de l'EPAD, ce qui vu le contexte politique aurait créé un véritable séisme, pour éviter cela, Nicolas Sarkozy, en bon communicant qu'il est, suggère à son fils de reculer, ainsi il apparaîtra comme une personne ayant gagner en maturité, et d'un seul coup, les critiques s'apaisent.

Absurde comme raisonnement ? Peut-être pas, je propose simplement de reprendre le fil des évènements, et on s'apercevra qu'une succession d'erreurs de la droite aurait rendu possible cette défaite.

Il y a 15 jours donc, Jean Sarkozy annonce qu'il sera candidat à la succession de Patrick Devedjian à la tête de l'EPAD. A priori, personne ne connaît cet organisme, tout le monde s'en moque, l'Elysée pense donc que cela pourrait se dérouler sans problèmes. C'est compter sans un emballement médiatique qui va être décupler grâce aux internautes. Du coup, l'opposition profite de l'occasion pour se refaire une santé, et la polèmique enfle. Toute cette émotion à pour première conséquence que l'opposition décide de présenter un candidat, Patrick Jarry, le maire communiste de Nanterre. Le jeune Sarkozy se voit contraint de s'expliquer une première fois à la télévision. Du côté du pouvoir, on espère que cela suffira à calmer les esprits, et que comme à l'habitude, après deux ou trois jours de médiatisation, tout le monde aura oublié, et les affaires continueront.

Sauf que cette fois-ci, le décalage est tellement sidérant entre le discours présidentiel et les actes, que la colère ne retombe pas. La droite, dans l'urgence doit trouver une solution. Dans un premier temps, ce sont tous les caciques qui sont priés par l'Elysée de monter au front dire tout le bien qu'ils pensent du fils Sarkozy, et à quel point ils estiment que ce futur génie est compétent. Dans un second temps, un ministre fait une proposition : les fonctionnaires représentants l'Etat qui siègent à l'EPAD s'abstiendront de voter, histoire de prouver la bonne volonté du pouvoir, et de donner un semblant de démocratie à ce qui pour des millions de Français n'est rien d'autre qu'une nomination, que le fait du prince. Pour mémoire, je rappelle que le conseil d'administration de l'EPAD est composé de neuf représentants de l'Etat, huit élus politiques représentants les collectivités territoriales (dans le cas présent, 4 de gauche, 4 de droite), et un représentant de la Chambre de Commerce et d'industrie.

La manoeuvre ne dupe évidemment personne, mais a au moins le mérite de calmer un peu les débats. Mais, arrive un concours de circonstance. Le représentant de la chambre de commerce et d'industrie parle plus qu'il ne devrait, et exprime tout le bien qu'il pense du petit Jean. Or, cette personne, un certain Claude Leroi, est un ancien conseiller municipal de Neuilly sur Seine, qui plus est, à l'époque où l'actuel président en était maire. La polémique reprend de plus belle, la gauche et les internautes ne lâchent pas leur proie, la déclaration de Mr Leroi, est bien la preuve que cette élection est pipée, et que les accusations de népotisme qui font tant de dégâts dans l'opinion publique, sont fondées.

La droite se retrouve de nouveau dans une impasse, d'autant plus que même à l'UMP, les voix dissonantes se font entendre. C'est alors que Mr Leroi, qui décidément est bien bavard, se dit qu'il pourrait sauver la mise, si lui aussi décider de s'abstenir. La gauche saute sur l'occasion et l'encourage à tenir parole, ce qui devient alors plus que probable puisque ces propos étaient publics. Sauf que désormais la donne est complètement différente.

Il ne reste donc plus que huit votants potentiels : 4 de gauche, 4 de droite. Ce qui voudrait dire une égalité parfaite au premier tour et l'organisation d'un second tour. On voit mal pourquoi le résultat serait différent au second tour. Or que dit le règlement de l'EPAD en cas d'égalité au second tour ? Tout simplement que le plus âgé des deux candidats est élu. Avec ses 23 ans, Jean Sarkozy était bien mal parti.

Evidemment, l'effet désastreux que la polémique a sur l'opinion a jouer un rôle important. Surtout à quelques d'élections difficiles pour la droite. Mais l'éventualité que cette polémique soit amplifiée par une défaite qui aurait ridiculiser la droite, a certainement dû peser dans la décision du petit Sarkozy.

Publicité
Commentaires
L
A Putt Bill, <br /> oui, on peut aussi faire le lien avec le projet de grand Paris. Tout ça n'est qu'une volonté du clan Sarkozy de faire main basse sur la Défense et ses milliards de chiffre d'affaire.
Répondre
P
A Némo... Et tous...<br /> J'ai fait qqs recherches et j'ai fini par trouvé ce qui se cachait derrière cette GROSSE manip'!<br /> Je ne me suis pas trompé de beaucoup au final. <br /> Je résume: le bin's consiste à détruire ce qui reste de l'EPESA, projet Jospiniste dans les années 90 pour l'horizon 201O dans les régions Est et Sud parisiennes, pour contrecarrer l'EPAD. Ce qui reste aujourd'hui de l'EPESA est assimilé par le Clan Sarko.<br /> <br /> Notons aussi au passage avec quelle vigueur "on" évite de parler la machine à pistonner, ceci, quelle que soit la couleur ou le logo... <br /> N'est-ce pas Géronimo ???
Répondre
L
Putt Bill,<br /> vous avez raison, le grand intérêt de cette affaire (le seul ?) est d'avoir mis au grand jour, les enjeux de l'immense tractation qui se prépare. C'est au moins ça.<br /> <br /> Géronimo,<br /> vous aurez certainement remarqué que je traite essentiellement d'actualité. Si vous recherchez des critiques sur Mitterrand et sa progèniture, surfez, vous trouverez bien, ça ne doit pas manquer.
Répondre
G
Vous avez certainement raison, car vous semblez insuffler à vos lecteurs que ce que vous dites est parole de "petit livre rouge", mais pourquoi ne nous parlez vous pas de "papa m'a dit" ???
Répondre
P
Plus j'y pense et plus je me demande si Sarko père et fils auraient été au bout de leur plan, si toute cette mise en scène ne cache pas autre chose...<br /> Comme par exemple de graver au fer la mémoire collective d'un sarko en gestation, en devenir, sorte de bande annonce d'un film prochainement sur tous vos écrans!<br /> <br /> Et puis il y a cet autre aspect de la chose, politico-financier, le Grand Paris et l'extansion de l'Epad qui verra multiplier par 10 l'actuelle surface du quartier d'affaire et les milliards qu'elle est appelée à brasser!<br /> Je vois mal les super-financeurs mondiaux passer contrat avec un gamin novice!<br /> En tout cas, cette "affaire" aura permi de mettre à jour une réalité qui se vérifie partout où s'exerce un "pouvoir": la machine à piston! Nulle ministère, mairie, CR, CG, et à l'intérieur d'elles, chefs et directeurs de service qui n'a à un moment ou à un autre, pistonné une soeur, une grand-tante, ou un "ami" politique.<br /> Cela s'appelle le "réseau de relations"!<br /> <br /> Reste que not' "bonne vieille démocratie" commence enfin à ressembler à ce qu'elle n'a jamais cesser d'être: une bananeraie!<br /> Voyons ce que le peuple est prèt à faire, fera! <br /> De toute évidence, il est à craindre qu'elle (la france) continue de danser au tythme imposé par sa presse et ses élu-e-s!
Répondre
rêver de nouveau
Publicité
Publicité