Braquage à l'anglaise de Roger Donaldson

L'histoire est basée sur un fait réel, le cambriolage le plus rocambolesque que le Royaume-Uni est connu après la seconde guerre mondiale, celui de la Lloyd's au début des années 70.

Michael X est un activiste politique noir qui se prend pour Malcolm X, mais que la police soupçonne d'être à l'origine d'un vaste trafic de drogue et de prostituées. Cependant, même si elle possède les preuves de son implication, elle ne peut pas le faire tomber, puisqu'il détient des photos compromettantes d'un des membres de la famille royale. Ces photos sont à l'abri dans un coffre d'une grande banque londonienne. Les services secrets vont donc faire appel à des petits voyous pour cambrioler la banque et vider le contenu des coffres.

L'opération va réussir, mais deux gros problèmes vont se faire jour : les braqueurs du dimanche ne savent absolument pas qu'ils sont manipulés par les services secrets, et surtout, dans tous les coffres qu'ils vont vider, il y avait d'autres documents confidentiels, appartenant au grand banditisme local. Nos voyous se retrouvent donc avec les espions britanniques et la pègre sur le dos.

Raconté ainsi, l'histoire peut paraître embrouillée, pourtant elle ne l'est pas. Tout est limpide. La réalisation nerveuse permet de ne jamais déconnecter, les acteurs sont tous crédibles, et la peinture faite des services d'espionnage de la couronne britannique captivante. Bref, un peu plus qu'un excellent divertissement, un très bon film, probablement le meilleur polar de cet été. (quoique je recommande vivement aussi "Bons baisers de Bruges").

Comments

[fabeli]

merci pour ce bon résumé qui confirme mon désir d'aller voir ce film.