Coronavirus : le grand n'importe quoi des autorités continue !

Souvenez-vous, c'était en janvier, il y a six mois seulement et une éternité pourtant, Agnès Buzyn, la ministre de la santé d'alors, déclarait que le risque d'épidémie de Coronavirus  était quasi nul pour la France. La suite a prouvé l'incompétence de cette ministre et du gouvernement de façon générale, c'est en effet une litanie d'ordres et de contrordre qui se sont succédé, n'ayant que deux objectifs : masquer l'impréparation du pouvoir en matière de gestion de masques et surtout éviter de remettre en cause 30 ans de casse systèmatique de la fonction publique, et particulièrement de l'hopitaâl public.

Il serait cependant faux et illusoire de croire que le pouvoir a repris le contrôle de la situation avec le confinement et le déconfinement. En effet, ces derniers jours les coups de menton autoritaires succèdent aux décisions contracditoires. Quelques exemples : 

     - Un nombre croissant de villes, sous l'impulsion des maires et des préfets imposent le port du masque obligatoire dans de nombreuses rues très passantes. Pourtant, tous les médecins spécialistes s'accordent  sur un point : le virus est très peu virulent à l'air libre, c'est dans les lieux clos qu'il se diffusent le plus. A preuve, 50 % des clusters ont lieu en entreprise, mais là, le gouverneùent est muet.

     - Les préfets sont de nouveau autorisés à imposer la fermeture des bars et restaurants dans leurs départements en cas de développement trop important du virus. Dans le même temps, L'éducation nationale assouplit en catimini son protocole sanitaire. Où est la cohérence ?

     - La jauge de 5 000 personnes pour les grands rassemblements est prolongée de plusieurs semaines. Dans le même temps, le Puy du Fou bénéficie d'une dérogation lui permettant d'accueillir jusqu'à 9 000 spectateurs. Le poids politique du Vicomte de Villiers est-il si important ?

Tout cela ne fait qu'entraîner de la confusion et de la défiance vis à vis du pouvoir. Surtout, cela finit par renforcer les tenants de la théorie du complot. A quoi joue-t-on vraiment ?