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2 juin 2020

Mais quand va-t-on sanctionner le préfet Lallement ?

Quand on voit l'attitude effarante de Donald Trump face à la colère exprimée par des centaines de milliers d'américains suite au meurtre de Georges Floyd par des policiers, il y a de quoi se réjouir d'être en France où Emmanuel Macron, tout aussi loin d'être parfait qu'il est, n'attise pas les haines et les rancoeurs à coups de twitts ou de discours violents.

En est-on si sûr ? Certes notre Président de la République s'il a du mal avec les actes, sait encore tenir des propos rassembleurs, faire appel aux valeurs cardinales de notre pays que sont la Liberté, l'égalité ou la fraternité, mais dans le même temps il est celui qui téléphone au controversé Zemmour, qui inscrit dans la loi l'etat d'urgence, et surtout qui nomme et maintient à son poste le préfet de police de Paris, Didier Lallement.

Le malheureusement célèbre Didier Lallement dont l'observatoire girondin des libertés publiques (il était alors préfet de Gironde) a qualifié de "politique d'intimidation" ses politiques de maintien de l'ordre.  Le préfet de police de Paris Didier Lallement qui a répondu à une militante "gilets jaunes" qu'il n'était pas dans le même camp qu'elle, comme si le rôle d'un préfet était d'être d'un camp. Le même dont certains hauts gradés de la gendarmerie ou des Compagnies Républicaines de Sécurité ont critiqué les ordres dans le cadre du maintien de l'ordre.

Le sieur Didier Lallement vient donc de récidiver, écrivant dans un mail à propos des policiers accusés de racisme : "Je ne laisserai pas salir une institution dont le rôle dans les grands moments de l’histoire de ce pays a été essentiel. Il n’y a pas de race dans la police, pas plus que de racisés ou d’oppresseurs racistes. Il y a des fonctionnaires qui s’engagent pour la liberté, l’égalité et la fraternité et cela au quotidien !".

Comme si les propos racistes de policiers à L'Ile-Saint-Denis n'avaient jamais existé, comme si la mort d'Adama Traore et de tant d'autres n'existait pas. Loin de moi l'idée de dire que l'ensemble des policiers sont racistes ou soutiennent de tels agissements. A l'instar de toutes les autres professions, il y a de mauvais fonctionnaires de police et beaucoup de bons. Le problème, c'est qu'en refusant de voir et de sanctionner les brebis galeuses, pire en les soutenant, on donne un blanc-seing à quelques policiers un peu fragiles qui pourrait se croire immunisés. Certes, la France n'est pas l'Amérique et nous sommes encore loin d'avoir un agitateur comme Trump, mais nous avons nous aussi notre lot de pyromanes. Alors quand est-ce qu'il dégage le préfet Didier Lallement ?

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