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16 juillet 2013

Sur le Tour, dopage ou pas, The show must go on !

Dans la vie quotidienne, si vous faites un jeu et que l'un des protagonistes est soupçonné de tricher, dans la plupart des cas, le jeu s'arrêtera, les autres y mettront fin. Dans le sport en général et sur le Tour de France en particulier, rien de tout cela. Certes, on n'est plus dans le même monde, et une épreuve de ce calibre ne s'arrête pas sur des supputations.

Pourtant, des supputations, il y en a à foison sur ce Tour là. Pensez donc, Chris Froome, le maillot jaune, grimpe le mont Ventoux avec une facilité déconcertante, dépose tous ses adversaires en leur mettant des centaines de mètres dans la vue et arrive en haut quasiment frais coome un gardon, et no problem ! Que seuls dans l'histoire 4 coureurs aient fait l'ascension plus vite que lui, dont Armstrong et Pantani, que les 4 aient été ensuite convaincus de dopage ne pose aucun problème. Tout porte à penser que Froome est chargé comme une mule, même si personne n'aura évidemment la preuve, dans la caravane du Tour, tous le pensent, certains le disent aussi.

Pourtant, quoiqu'il advienne, même si avant la fin de la course la preuve était faite que Froome, et d'autres, avaient recours à des produits ilmlicites, le Tour continuerait. Parce que ce n'est plus du sport. Le résultat, l'équité sportive, on s'en fout désormais. La meilleure preuve ? Aucun des résultats de ces dix, voire quinze dernières années n'est valable. Peu importe, on continue, parce que le Tour, ce n'est plus un jeu, ce n'est plus un sport, à peine est-ce encore un spectacle. Non, le Tour est d'abord et surtout une formidable machine économique, une fabrique à faire du cash d'autant plus efficace qu'elle est un  terrible opium pour le peuple.

Ce sont des millions qui sont en jeu. Ceux de la télévision, ceux des sponsors qui distribuent des gadgets tout le long du parcours, ceux des collectivités qui achètent cher le droit d'être ville-étape. Des millions par dizaines qui sont investis pour une seule raison : ils en rapportent encore plus.

Alors, le reste on s'en fout royalement. L'équité, la beauté du sport, la morale, on s'assiera dessus parce que l'on connaît quoi qu'il arrive le vrai vainqueur : le dieu argent !

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Commentaires
K
Aucun problème ! <br /> <br /> Mais définitivement, je ne peux m'extraire du contexte et faire l'impasse sur l'instrumentalisation.
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L
K,<br /> <br /> Pour une fois, j'ai un léger désaccord avec toi. Pour reprendre ton exemple, si la pièce est puante, le tableau n'en reste pas moins beau. De même pour le Tour, malgré le dopage et la triche, il n'en reste pas moins une épreuve fascinante.
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K
Je lis vos commentaires avec intérêt. <br /> <br /> Je pense que l'idée de la part d'enfance, cela peut s'entendre... <br /> <br /> Cela sonne toutefois un peu comme une manière de ne pas choisir en toute connaissance de cause en tant qu'adulte informé, car il y a malgré tout une différence d'appréciation selon que l'on sait ou l'on ne sait pas, enfant ou adulte<br /> <br /> Et cette part d'enfance, du coup, je la garde intacte dans ma mémoire, car j'ai regardé ces images étant enfant. <br /> <br /> On a le droit aussi de dire marre des couleuvres, de l'hypocrisie, et de la schizophrénie. Facile, le bouton sur off, non ? <br /> <br /> Pour tenter une image, j''aurais du mal à regarder et apprécier un superbe tableau dans une pièce pleine de puanteur.
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C
la solution.. ne plus regarder!!
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D
J'aimais beaucoup quand j'étais enfant. Un peu comme le foot. Antan, on aurait dit : le sport est mort, vive le sport !
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