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11 décembre 2012

Législatives partielles : une victoire de la droite a fortement relativiser !

Tout d'abord, il convient de rappeler que dans les trois cas ce sont des circonscriptions fortement ancrées à droite, depuis toujours ou presque. Seule la vague rose suivant l'élection de François Hollande à pu laisser penser que les candidats socialistes pouvaient remporter ces circonscriptions. Une vague rose, et une abstention plus forte à droite, conséquence de l'échec de Nicolas Sarkozy. 6 mois après, le contexte est bien différent et il n'est plus question de vague rose. Pourtant, à bien y regarder, les candidats de droite réalisent des scores bien en deça de ce qu'ils faisaient auparavant, notamment en 2002 ou en 2007, années favorables à la droite.

Dans la treizième circonscription des Hauts de Seine, Patrick Devedjian frôle certes l'élection au premier tour avec 49 %, soit 9 points de mieux qu'en juin dernier, mais en 2007, la droite avec 2 candidats (un UMP et un MODEM, mais plutot proche de la droite) faisait 61 %, tandis qu'en 2002, mr Devedjian faisait peu ou prou le même score, mais la candidate socialiste faisait 5 points de moins que l'actuel candidat, et 2 points de moins si on rajoute les scores des candidats écolos. Rappelons qu'en 2002 et 2007, il y avait infiniment plus de candidat, ce qui explique un certain éparpillement des voix qu'il n'y a pas eu dimanche dernier. Bref, dans une circonscription très à droite, Mr Devedjian réalise plutôt un score en deçà des habitudes.

Encore plus à droite, la première circonscription du Val de Marne. Là, le candidat socialiste ne sera pas au second tour... comme ce fut le cas en 2007 ! Sauf que dimanche dernier, il a amélioré son scre de l'époque de 4 points. Certes, avec 26 et 23 %, pour chacun des deux candidats, la droite fait un bon score, 12 points de mieux qu'en juin dernier, mais 10 de moins qu'en 2007, là aussi sur deux candidats, et 6 de moins qu'en 2002, mais sur 3 candidats cette fois-ci. Il n'y a donc là aussi pas de quoi pavoiser !

La sixième circonscription de l'Hérault, enfin. Notons préalablement que les contours de la circonscription ont été légérement modifiés, mais Béziers, la ville principale, en reste le coeur. Avec plus de 40 % et un FN à 23 %, le candidat UMP est sûr d'être réélu, alors qu'il avait été battu dans une triangulaire en juin. Il améliore son score de 7 points, mais la candidate socialiste ne baisse que de deux points. Cependant, le candidat UMP de 2007 faisait 46 % (avec un FN à 8 %), quand le candidat socialiste ne faisait que 21 %. Par contre, par rapport à 2002, où le FN faisait déjà 21 %, le candidat UMP ne réalisait que 31 %, mais il sera élu dans le cas d'une triangulaire, la même qui a fait perdre l'UMP en juin. Des trois circonscriptions, c'est la seule où l'on note une progression nette de la droite, sans qu'il y ait néanmoins d'effondrement du candidat socialiste.

Bref, il faut donc bien dire ce qui est, la droite va réussir cet incroyable exploit de conserver trois circonscriptions... imperdables pour elle.

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