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2 février 2011

Des raisons concrètes pour faire dégager Nicolas Sarkozy en 2012 (2).

Comme promis, je continue mon article sur l'échec du sarkozysme. Je rajoute trois nouvelles raisons aux quatres d'hier, sachant qu'on pourrait les multiplier à l'infini. A l'inverse, je ne suis pas sûr que même les plus grands aficionados de notre Napoléon des temps modernes puiissent ressortir 4 ou 5 raisons valables de le garder à la tête de l'Etat. En fait, même une, ça me paraît compliqué. Bref, les trois nouvelles raisons :

La Politique étrangère : En 2007, Nicolas Sarkozy était ambitieux, il ne voulait rien d'autre que faire entrer le monde dans une politique de civilisation. Résultat ? On a eu le discours de Dakar, véritable revival néocolonialiste de la diplomatie française, on a eu un président qui gesticule beaucoup, fait de beaux discours, mais au final, rien ne se passe, et la France est avec l'Italie de Berlusconi, la risée de l'Europe. Et puis surtout, on Mme Alliot-Marie aux affaires étrangères qui depuis 2 mois tourne le dos aux valeurs officielles de la France, et qui par ses actes et ses propos nous fait honte. Est-ce vraiment ce que nous souhaitions en 2007 ?

Le Pouvoir d'achat : Nicolas Sarkozy devait être le président du pouvoir d'achat. Nous allions certes travailler plus, mais surtout, nous devions gagner plus. Résultat ? C'est vrai, avec la casse des 35 heures, et la fin de la retraite à 60 ans, on travaille plus, pour ce qui est de gagner plus, on repassera. Enfin, en ce qui concerne l'immense majorité des Français, parce qu'il y a une petite caste de proches et d'amis du président qui de très riches sont passés à très très riches.  Avec Nicolas Sarkozy, l'argent est devenue la seule valeur ostensiblement affichée, et pourtant il fait largement défaut à de plus en plus de Français. Est-ce vraiment ce que nous voulions en 2007 ?

La Justice : Nicolas Sarkozy voulait une société plus juste et irréprochable. Résultat ? Depuis 2007les règles sont constamment modifiées, les nomminations n'ont souvent comme objet que la préservation des  intérêts des ministres ou des proches de Sarkozy (cf affaire Bettencourt). Le président de la République veut supprimer les juges d'instruction, instaurer des jurys populaires en correctionnelle, toutes sortes de mesure qui ont pour effet de diminuer les pouvoirs des juges et d'instaurer une impunité des politiques. Est-ce vraiment ce que nous voulions en 2007 ?

Voilà, comme je l'ai dit plus haut, on pourrait aisément étendre la liste. D'ici 2012, j'en aurai certainement l'occasion.

Sur le web  :

L'Egypte est le sujet de pleins de blogs en ce moment, c'est le cas sur ici-berlin.

les dangers de la chirurgie esthétique vus par presque voix.

Petit hommage à José Saramago sur a tort ou a raison.

dasola a beaucoup aimé le livre d'Albert Sanchez Pinol : "Pandore au Congo".

Sur Les échos de la gauchosphère, on apprend que les blogs de gauche cartonnent sur le web.

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Commentaires
L
oui, évidemment. D'une façon générale, quels que soient les domaines, il n'y a presque rien à sauver de la politique de Nicolas Sarkozy.
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J
Pour la justice, il ne faut pas oublier la disparition de nombreux tribunaux. Les nouvelles distances à parcourir pour se rendre au tribunal découragent de nombreux plaignants. Cela provoque un développement des abus locaux contre lesquels les citoyens ordinaires ont de plus en plus de mal à s'opposer.
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