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1 février 2011

Des raisons concrètes pour faire dégager Nicolas Sarkozy en 2012 ! (1)

C'est vrai, en ce moment, on sent une véritable exaspération envers le président de la République, ce qui à un peu plus d'un an de la présidentielle nous laisse espérer son départ. Pourtant, quand on discute réellement avec les gens, on s'aperçoit que cette exaspération touche aussi l'ensemble de la classe politique, mais surtout qu'elle concerne essentiellement la personnalité de Mr Sarkozy. Il ne ferait pas assez président, il mélange vie privée et vie publique, il est partout, il est incontrôlable. Tout cela est certes vrai est fortement dommageable pour l'image de notre pays, sauf que s'il faut virer Nicolas Sarkozy en 2012, ce n'est pas à cause de ce qu'il est, mais bien de ce qu'il fait, qui est catastrophique pour notre pays, et nous mène droit dans le mur. Je vous propose quelques exemples concrets qui prouvent qu'en 2012, nous aurons perdu 5 ans.

- La sécurité : C'était soi-disant son point fort, le domaine qui était sa priorité. Résultats ? Les loi succèdent aux lois et rien ne change, le sentiment d'insécurité est toujours aussi fort, et pire, toute une partie de la population a l'impression que les choses se dégrade. Mais ce n'est pas tout, parce que ce qui a vraiment changé depuis 2002, c'est le rapport que les Français ont avec leur police qui s'est fortement dégradé, et surtout le découragement des forces de l'ordre obligés de mener une politique du chiffre, au détriment de toute logique, et au mépris de certaines de leurs missions, la prévention par exemple. Est-ce vraiment ce que nous souhaitions en 2007 ?

- Le Logement : Nicolas Sarkozy voulait une France propriétaire. Cette logique a conduit à délaisser particulièrement le logement social, et à encourager des milliers de personnes dans un sur-endettement. Résultat ? Le rapport de la Fondation Abbé Pierre publié aujourd'hui montre que la situation du logement en France n'a jamais été aussi catastrophique depuis les années 50, et surtout que la situation a tendance à s'aggraver. Est-ce vraiment ce que nous souhaitions en 2007 ?

- L'hôpital public : Il n'y a pas si longtemps que cela, la médecine française était citée en exemple dans le monde entier pour sa qualité. Aujourd'hui, parce que nous sommes entrés dans une logique de rentabilité à tout prix, nous fermons des hôpitaux qui ne sont pas rentables, nous supprimons des lits. Résultats ? Dans certaines régions, il faut plus d'une heure de route pour trouver une maternité ou un service d'urgence, les tensions sont telles dans l'hôpital public que beaucoup de médecins partent dans le privé ou à l'étranger, les conditions d'accueil se dégradent et désormais il n'est pas rare de se présenter à l'hôpital pour se faire opérer et de se voir refouler à l'entrée. Est-ce vraiment ce que nous souhaitions en 2007 ?

-L'Education : Les finances publiques sont, paraît-il, dans le rouge. La solution trouvée par le gouvernement pour résorber soi-disant ce déficit chronique, est de réduire fortement le nombre de fonctionnaires, et donc en priorité le nombre d'enseignants, l'Education Nationale étant le premier employeur de ce pays. Résultats ? les classes sont surchargées, les professeurs sont démoralisés et démobilisés, les inégalités augmentent. Un symbole ? pour la première fois, le nombre de candidats au CAPES est en forte diminution, la profession n'attire plus ! Est-ce vraiment ce que nous souhaitions en 2007 ?

Evidemment, on pourrait multiplier les exemples, parce que ce gouvernement sévit tous azimuts. C'est pourquoi, je ferai un suite à cet article demain.

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Commentaires
L
Maxime,<br /> Merci pour les commentaires encourageants.<br /> <br /> Gballand,<br /> raison de plus pour essayer de démonter le plus possible cette subjectivité.
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G
Le problème étant, qu'en matière de politique, la"subjectivité" est à l'ordre du jour.
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M
Illustration implacable ! Et, au passage, qui fait bien froid dans le dos. Affligeant bilan.
Répondre
rêver de nouveau
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