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26 novembre 2009

DSK : le meilleur candidat de gauche pour la droite !

Ca y est, la campagne pour les présidentielles est déjà sur les rails, du moins pour les médias qui ont déjà commencé à désigner les meilleurs candidats à coups de sondages.

Pour la droite, ce n'est pas bien compliqué, Nicolas Sarkozy ayant fait le vide autour de lui, même s'il est impopulaire, il n'y a personne d'autre à promouvoir. Et ce d'autant plus que la proximité de certains patrons de presse avec le chef de l'Etat n'est plus à démontrer.

C'est donc du côté de la gauche qu'il y a du grain à moudre, tant les candidats potentiels sont nombreux, presque autant que les divisions. Pour l'instant, c'est donc Dominique Strauss-Kahn qui a les faveurs des faiseurs d'opinion. Il est présenté comme le seul au PS pouvant battre Nicolas Sarkozy. Ce qui est un bon moyen de le rendre incontournable, tant le rejet de Sarkozy et la capacité qu'aura le candidat de gauche à le battre seront des éléments déterminants.

DSK est donc en tête des sondages. Lesquels ne veulent absolument rien dire, puisqu'à plus de 2 ans des élections, les Français ont autre chose en tête, à commencer par les régionales qui arrivent. De plus, on ne connaît pas la liste des candidats. Interroger les Français à ce sujet maintenant n'a aucune signification, mais présente tout de même un intérêt, du moins pour le landerneau politico-econo-médiatique.

En effet, beaucoup plus que Mme Aubry (trop à gauche) ou Mme Royal (trop incontrôlable), Mr Strauss-Kahn est compatible avec le système actuel. Vu son peu d'entrain pour réformer le système en profondeur, alors qu'en tant que patron du FMI (organisation symbole s'il en est de ce monde libéral dans lequel on veut nous faire vivre), il a justement la possibilité d'agir, il est le candidat idéal, celui qui à gauche serait le garant de la poursuite de la politique libérale commencée par Nicolas Sarkozy. A titre d'exemple, il suffit de se rappeler que quand il était ministre de l'économie (entre 1997 et 1999), il était partisan de créer des fonds de pension à la française (l'expression à la française étant mise à toutes les sauces pour faire passer les potions), lesquels fonds de pension ne sont pas pour rien dans la crise actuelle.

D'ailleurs, il est un signe qui ne trompe pas, dans les fameux sondages, DSK réalise un bon score dans l'électorat de droite. c'est bien pour cela qu'il est le candidat de la presse : parce qu'il n'est pas de gauche.

PS : on peut trouver à cette adresse http://monmulhouse.canalblog.com une illustration implacable et géniale de mes propos.

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Commentaires
L
eh oui ! attendre qui ? c'est bien pour cela que je n'attends personne. je voterais pour des idées, et donc pour la personne qui les défendra le mieux. Il y a donc peu de chances que cela passe par le PS, voire la gauche dite de gouvernement.
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P
Justement, c'est la question à se poser. <br /> Attendre qui? Attendre quoi? Comme si on avait pas encore atteint tous les sommets de la bêtise...
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L
Pas sûr que nous devions attendre encore longtemps
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P
... Pas pessimiste mais réaliste... Assorti d'une grosse dose d'impatience, je l'avoue!<br /> J'ai entendu dire en effet que le nain s'était approprié une grosse part du burinage berlinois; à l'entendre, rien ne se serait fait sans lui! <br /> <br /> Tu prèches un convaincu, je n'attends rien des urnes; les luttes en revanche se font cruellement attendre. Je nourris qqs doutes lorsqu'on en est encore à organiser des manifs corpos plutôt que de faire de l'interco...<br /> Mais bon: "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage...", dit-on!
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L
Quel incorrigible pessimiste tu fais ! Serais-tu dubitatif envers l'activisme forcené de notre président ?<br /> <br /> Mais dois-je te rappeler un petit fait historique ? aucune (ou presque) grande avancée sociale ou politique ne s'est jamais obtenue par les urnes, mais par la lutte. C'est la rue qui fera chuter le capitalisme (le problème est de savoir quand), comme c'est la rue qui a fait chuter le communisme (avec l'aide de Sarko pour le mur de Berlin, je l'admets).
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