Le service minimum dans les transports : du pipeau !
L'Elysée se targue de tenir les promesses faites par le candidat Nicolas Sarkozy, et parmi elles, le service minimum dans les transports. Le chef de l'état s'en vante d'ailleurs tellement que le 7 Juillet 2008 il déclarait : "désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit". Pas sûr que les usagers des RER A et B hier soient d'accord avec lui. Les pauvres, ils n'auront même pas pu profiter des retransmissions des festivités de Berlin.
Il y a bien eu une grève hier, et on s'en est aperçu car le gouvernement nous a menti. Ce qu'il appelle abusément "service minimum" n'en est pas un. Le pouvoir ne peut pas le mettre en place sans porter atteinte au droit de grève, lequel est inscrit dans la constitution.
La loi du 21 août 2007 pour le cadre pour des négociations facilitées en amont entre employeur et syndicats, elle organise le service en cas de grève et prévoir une meilleure information en direction des usagers. Grosso modo, tout cela porte sur l'amélioration du dialogue social. Rien à voir avec un service minimum dans les transports.
Nous avons donc une fois de plus la preuve que l'exercice du pouvoir par Nicolas Sarkozy, c'est surtout l'art de manier l'esbroufe.
PS : on trouve un très bon article sur le sujet à cette adresse : http://blogajef.blog.lemonde.fr/