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25 août 2008

Les 10 raisons qui font que la rentrée sera chaude :

1) Tous les indicateurs économiques sont dans le rouge.

2) Malgré une embellie factice dans les sondages (on en reparlera dans un mois), le président reste très impopulaire, ainsi que sa politique.

3) Même si les syndicats n'ont pas réussi à mobiliser au printemps dernier pour cause de proximité des vacances, la colère sociale était bien présente et n'a fait que s'accentuer.

4) Les syndicats, à l'image des récentes déclarations de Jean-Claude Mailly, sont déjà sur le pied de guerre.

5) Il en est de même de l'extrême-gauchel'extrême-gauche qui à travers la personnalité d'Olivier Besancenot est de plus en plus influente dans le monde du travail.

6) A quelques semaines d'un congrès qui s'annonce importantissimeimportantissime, il y a peu de chances que le PS soit conciliant avec le gouvernement.

7) L'Education Nationale, fer de lance des mobilisations ces dernières années semble déjà mobilisée contre les suppressions de poste, avant même la rentrée.

8) Cela fait rarement la "Une" des journaux, mais le nombre de guerre dans les entreprises est en hausse depuis un an.

9) Parce que le gouvernement s'entête à ne pas répondre aux préoccupations des Français.

10) Parce qu'en cette année de commémoration de Mai 68, les Français ont entendu pendant tout le printemps les notions de lutte, de solidarité, de progrès social revenir au goût du jour. Et cela peut donner des idées.

Evidemment, ce ne sont que mes raisons. J'attends les vôtres (ou les raisons pour lesquelles vous pensez que rien ne bougera à la rentrée).

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Commentaires
L
Comme toi le PS me désespére tant ses dirigeants sont pitoyables.<br /> Sinon, tu as raison, chacun se "mécontente" dans son coin. Et c'est bien le principe de l'individualisme, et c'est ce sur quoi Sarkozy se repose pour faire passer ses réformes.
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F
Complètement en adéquation avec les tiennes et j'en rajoute :<br /> <br /> - Les Associations de Parents d'élèves sont elles-aussi sur les dents. Aucun compromis n'est envisagé contre les classes surchargées et les fermetures de classes abusives.<br /> <br /> - Militante PS il y a encore très peu de temps, je n'y comprends absolument rien : Hamon qui soutenait DSK pour les présidentielles, lance maintenant un appel pour soutenir Fabius (qu'il dénonçait auparavant...). Expliquez moi car je suis perdue. <br /> Cependant concernant le PS non conciliant avec le gouvernement : j'ai vu à Nice, au lendemain des élections municipales, le PS local accepter les postes de Président de commission d'Appel d'Offre et de la la Commission des finances que leur proposait un sous-Sarkosy : Estrosi, c'est la raison pour laquelle d'ailleurs je ne m'estime plus PS... Alors au niveau national...<br /> <br /> Je pense qu'il manque une unité, le petit maillon qui relierait tous les mécontents et il y en a. Le problème, c'est que chacun se "mécontente" dans son coin ou au sein de son cercle d'amis. Que faire ?
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L
Bon, et bien le moins que l'on puisse dire en lisant vos commentaires, c'est que vous le pessimisme semble régner en maître.<br /> <br /> S'il y a certes tout lieu de l'être, j'approuve cependant Flo py : pourquoi ajouter la résignation au pessimisme. Au contraire, ce pouvoir ne peut avancer que parce que nous sommes résignés.<br /> <br /> Et le simple fait que la majorité des réformes de Sarkozy soient à contre-sens de l'histoire, fait que l'on devrait être un peu plus optimiste quant à l'avenir.
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F
@ RV du club Posuto<br /> Pessimiste, tu as toutes les raisons de l'être. Mais résigné ?!?<br /> <br /> @ tous : je suis très sceptique quant à la "chaleur" de la rentrée. Et comme il n'y a pour l'instant aucun parti de gauche, ni aucun syndicat capable de canaliser et organiser la colère qui gronde, je ne suis même pas certaine de souhaiter que ça pète...<br /> <br /> Bises !
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P
Pffff... Je ne saurais mieux dire le fond de ma pensée actuellement. Pfff... ça ne bougera pas, et je pense même que Sarkozy sera réélu en 2012. Je suis plus que pessimiste. Résigné ? Pas loin.<br /> RV
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