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16 novembre 2007

Voilà la vraie rupture !

La classe politique, de droite comme de gauche, devrait faire attention, la rupture a bien lieu, mais elle n'est pas là où Mr sarkozy le souhaitait. Elle se passe aujourd'hui sous nos yeux, dans la rue.

Que ce soit pour les cheminots, ou pour les étudiants, les syndicats se sont faits dépassé par leur base. Tout se passe comme si dans les deux conflits, ils ne contrôlaient plus grand chose.

Mr Sarkozy par son omniprésence, avec ses allures post-napoléoniennes a mis sous l'éteignoir toute contestation venant des rangs de la droite. La gauche a force de vouloir aménager le libéralisme et devenue plus libérale que certains conservateurs. Sarkozy se retrouve donc politiquement seul, sans opposition véritable au niveau national.

On attendait que cette contestation vienne du mouvement syndical. Or voilà que les organisations les plus radicales lors des mouvements récents, la CGT, l'UNEF, se piquent elles aussi au jeu de la négociation, au risque d'y perdre peut-être leur âme, et leurs militants.

Mais, alors que plus rien ne semble pouvoir empêcher la marche vers un libéralisme économique triomphant, négocié, aménagé peut-être, mais triomphant, voilà que la base, les étudiants, les cheminots qui appartiennent parfois a des mouvements radicaux, mais qui souvent ne sont pas encartés, voilà qu'ils se réapproprient la contestation.

C'est une mauvaise nouvelle pour le pouvoir en place, et son actuelle opposition puisqu'elle a dans les grandes lignes accepté le principe des réformes actuelles. Si les partis et les syndicats ne peuvent plus servir d'intermédiaires, il ne reste que la rue et la rapport de force que cela inclus. Et la rue ne contrôle pas facilement.

Le comportement de Mr Sarkozy, à force de tout vouloir contrôler, tout régir, à vouloir éliminer toute concurrence, à droite comme à gauche, ce comportement à encouragé cette situation, cette sorte de vide politique. Et comme la politique a horreur du vide, il risque de le payer cher, les mouvements actuels, ou les futurs, car gageons que dans un tel contexte il ne peut qu'y en avoir d'autres, ces mouvements peuvent déraper rapidement.

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Commentaires
L
Cher Eric, <br /> peut-être voit tu un peu trop loin, mais enfin, on ne sait jamais jusqu'où peut aller un mouvement.<br /> Toujours est-il que la partie ne sera pas gagnée aussi facilement qu'il le croyait par Sarkozy.
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E
Bonsoir Leunamme,<br /> <br /> Lorsque la base dépasse les organisations...<br /> <br /> Le potentiel insurrectionnel est atteint...<br /> <br /> Les révoltes commencent comme ça...<br /> <br /> Les révolutions aussi !<br /> <br /> Bientôt les chars dans les rues ?<br /> <br /> Une chose est sûr le danger devient réel.<br /> <br /> Optimiste - Péssimiste ?<br /> <br /> L'avenir le dira .<br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> Eric Bloggeur Mulhousien
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