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25 août 2007

La désinformation sondagière continue !

On sent bien que les vacances se terminent car les sondages reviennent. Et avec eux le matraquage pro-sarkozyste (quoi que ça ne soit jamais vraiment parti). Français, sachez-le, votre président est populaire. A voir !

Comme d'habiture, on peut faire dire aux sondages tout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi. On nous informe donc que selon une dernière enquête d'opinion, 61 % des Français approuveraient l'action de Mr Sarkozy. Evidemment, dit comme cela, le commentaire qui suit comme quoi l'état de grâce se poursuit , paraît justifié. Et pourtant, même si elle est donnée, les journalistes insistent moins sur la deuxième donnée : cette côte de popularité baisse de 5 points. Mais ce qu'absolument aucun médias n'a répercuté, c'est que traditionnellement, vacances d'été oblige, les côtes de popularité de l'exécutif remontent en période estivale. Pas toujours, mais presque. En tout cas, sur les 20 dernières années, elles n'ont jamais baissé de 5 points.

Autre petit chiffre qui passe complètement inaperçu. La côte de popularité du premier ministre est sous la barre des 50 %, à 49 %.  mois seulement après une élection, seul Alain Juppé en 1995 avait fait pire.

Mais à part cela, on nous explique que Mr Sarkozy est populaire, proche des Français, et que tout va bien pour lui.

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Commentaires
L
Tout à fait.<br /> D'ailleurs le meilleur exemple est le sondage sur la politique de Delanoë, et sur les municipales à Paris. Selon le bord où l'on est, les uns diront que la majorité des gens approuvent la politique de Delanoë, et les autres que De Panafieu remonte dans les sondages.<br /> Avec tout ça, on passe à coté de l'essentiel : la majorité des gens n'en a rien à faire.
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D
Ce qui est terrible dans les sondages en général, c'est qu'on leur fait dire à peu près tout et n'importe quoi. Cela ne veut rien dire mais comme le pourcentage, suite à un sondage X, est inscrit en gros sur les unes des journaux, les gens tiennent compte de ce pourcentage. Et puis j'aime bien l'expression sondage fait auprès "d'un échantillon représentatif de la population". Moi je suis rarement sondée voire jamais : je ne dois pas réprésentative de la population.
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L
Je pense effectivement sans en avoir la preuve, que de nombreux commentateurs politiques pensent qu'il y a un malaise avec la méthode Sarkozy, et que cela ne va peut-être pas durer longtemps.
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P
à "C dans l'air" le journaliste politique (je ne sais plus son prénom) Dupin a rappelé tout ça. (ça en fait au moins un)<br /> Le plus drôle dans cette émission (le plus charmant, ce qui a mis du baume sur toutes mes égratignures) fut d'entendre Jacques Marseille Grand Sarkozyste convaincu (et d'une mauvaise foi de 1ère catégorie) conclure que, de rupture, il n'y avait pas, et que la politique selon Sarko était inexistante (quelques lois, mais pas de réelle prise en main).<br /> L'idée principale de l'émission était que Sarko privilégiait la communication et rien d'autre (ah bon ?). Moi ça m'a fait du bien.<br /> Kiki
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L
Je me faisais un peu la même réflexion sur la baisse de 5 points, passée totalement inaperçue.<br /> <br /> Ce qui m'agace un peu c'est que l'opposition au sens large, ne s'intéresse jamais à ce genre de désinformation.<br /> C'est pourtant pas compliqué à faire.<br /> <br /> Le cirage de pompes ambiant depuis le mois de mai devient vraiment imbuvable. Vivement la rentrée, les choses devraient un peu bouger. Quand la presse s'intéressera un peu plus au fond des réformes qu'à la forme et à la comm', on aura un peu moins la nausée.<br /> <br /> PS: je ne mets pas tous les médias dans le même sac!
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